Journée mondiale de l’Asthme 2025 : Mieux respirer, c’est possible… pour tous ?
Publié le 06 mai 2025
3 minutes

En ce premier mardi de mai 2025, la Journée mondiale de l’asthme, une initiative annuelle de la Global Initiative for Asthma (GINA) depuis 1998, met en évidence la nécessité d'une prise en charge équitable et efficace de cette maladie chronique. L'objectif est de déconstruire les préjugés, d'informer et, surtout, d'améliorer le quotidien des millions de personnes touchées. Cette année, le thème « Rendre les traitements inhalés accessibles à tous » souligne l'urgence d'une équité en santé, car l'accès aux soins reste une difficulté pour de trop nombreux patients à l'échelle mondiale.
L’asthme en quelques chiffres
Saviez-vous que près de 200 millions de personnes dans le monde vivent avec l’asthme* ? En France, plus de 4 millions de patients sont concernés, dont 1 enfant sur 10*.
Malgré ces chiffres, l’asthme reste encore trop souvent minimisé. Il se manifeste par des crises d’essoufflement, une toux persistante, une respiration sifflante… et peut devenir un véritable fardeau au quotidien, surtout lorsqu’il est mal contrôlé.
Asthme et apnée du sommeil : deux pathologies respiratoires, un impact commun
À l’occasion de cette journée de sensibilisation, Orkyn’ souhaite mettre en lumière une réalité peu connue : l’asthme et l’apnée du sommeil (SAHOS) peuvent coexister chez un même patient. Deux maladies respiratoires chroniques, deux sources majeures de troubles du sommeil… et bien souvent, un cercle vicieux.
Qu’est-ce que le SAHOS ou l’apnée du sommeil ?
Le syndrome d’apnée-hypopnée obstructive du sommeil (SAHOS) touche environ 5 % de la population française*, principalement les hommes de plus de 40 ans. Il se caractérise par des arrêts répétés de la respiration pendant le sommeil, parfois jusqu’à 100 fois par nuit*, provoquant, entre autres, des micro-éveils inconscients, une fatigue chronique, et des risques de complications cardiovasculaires.
Et leur point commun ? Le sommeil.
L’asthme, notamment lorsqu’il est mal contrôlé ou déclenché par des allergènes nocturnes (acariens, moisissures, etc.), peut aggraver les troubles du sommeil. Et inversement, l’apnée du sommeil peut compliquer la gestion de l’asthme, en particulier dans ses formes sévères (1).
Quand les maladies se croisent : un défi pour les patients et les soignants
Certaines situations rendent cette double atteinte plus probable : obésité, reflux gastro-œsophagien, rhinite chronique, entre autres. Les patients concernés sont souvent moins actifs, plus vulnérables à d’autres pathologies comme l’hypertension ou le diabète, et voient leur qualité de vie significativement réduite (1).
La bonne nouvelle ? Les études montrent que le traitement du SAHOS (comme la ventilation nocturne par Pression Positive Continue) peut améliorer le contrôle de l’asthme.
Une prise en charge globale, pour respirer mieux
La clé ? Un accompagnement pluridisciplinaire et personnalisé. Chaque maladie doit être traitée de manière indépendante, tout en tenant compte des comorbidités. Par exemple, une chirurgie de l’obésité, lorsqu’elle est indiquée, peut transformer la vie de ces patients souffrant de troubles respiratoires complexes.
Orkyn’, toujours plus près des patients
En cette Journée mondiale de l’Asthme, Orkyn’ affirme son engagement auprès des personnes atteintes d’insuffisance respiratoire. Parce que derrière chaque pathologie, il y a un visage, une histoire, un souffle à préserver.
Continuons à informer, à innover, à soutenir. Pour que chacun puisse respirer librement.