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Sport et Parkinson : est-ce compatible ?

Publié le 16 mai 2018

2 minutes

On connaît les bienfaits de l’activité physique sportive régulière sur des pathologies cardio-métaboliques, cancéreuses, rhumatologiques ou neurodégénératives mais qu’en est-il exactement des bénéfices de la pratique régulière du sport sur les troubles moteurs de la Maladie de Parkinson ?

Zoom sur la pratique du Taïso. En japonais, cela signifie "préparation du corps". Cette discipline associée de la Fédération Française de Judo est accessible à tous. Ludique, rythmée et douce à la fois, elle est particulièrement adaptée aux personnes atteintes de la Maladie de Parkinson.

Beaucoup de patients me disent que le sport leur a permis de refaire des choses qu’ils ne pensaient plus possible

Cette méthode de préparation physique a un objectif double :

  • le renforcement musculaire superficiel et profond,
  • les étirements musculo-tendineux.

Découvrez le témoignage du Dr Franck Devière, Neurologue à Angers

Parkinson : je prescris la pratique régulière du sport à mes patients pour maintenir leur autonomie

Elle constitue donc un entraînement complet pour le corps sans adversité, ni projection au sol. Pour les parkinsoniens, les bénéfices majeurs sont liés à la posture et à l’équilibration du corps grâce au renforcement musculaire et à l’étirement des muscles fléchisseurs.

En outre, l’entraide est un des principes fondamentaux de la pratique du judo et des disciplines associées. La relation avec les autres dans la pratique du Taïso est centrale pour mieux se connaître soi-même et s’améliorer en s’appuyant sur les autres. Ainsi, les exercices avec une autre personne deviennent des possibilités d’amélioration avec son propre corps.

Le Taïso permet aussi d’améliorer l'agilité et la coordination motrice selon des contraintes graduelles et variées. Par un travail spécifique de sécurisation de la chute et du savoir se relever, les personnes améliorent aussi leur confiance en elles et recommencent à développer leur autonomie.

ORKYN’ a choisi de soutenir le Dr Franck Devières, Neurologue à Angers dans son projet de développer l’accessibilité des personnes parkinsoniennes à la pratique du sport. Véritable ambassadeur du Taïso, il préconise des séances adaptées aux besoins et aux caractéristiques propres de chacun de ses patients pour développer leur autonomie.

Il conclut : “la pratique régulière du sport doit faire partie de prise en charge thérapeutique de la maladie de Parkinson au même titre que les médicaments. Beaucoup de patients me disent que le sport leur a permis de refaire des choses qu’ils ne pensaient plus possible”.

 

Parkinson : la pratique du sport ralentit la maladie