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Les infirmier.e.s conseil ORKYN' soutiennent la Journée Mondiale du Diabète

Publié le 08 novembre 2020

5 minutes

Le personnel infirmier marque la différence, thème de la Journée Mondiale du Diabète 2020

Tous les ans, la Journée Mondiale du Diabète mobilise les acteurs impliqués dans la prise en charge du diabète pour sensibiliser le grand public aux enjeux de cette pathologie chronique. Cette année, le thème choisi par la JMD, "le personnel infirmier marque la différence", met en lumière le rôle central des infirmiers et infirmières dans la qualité de vie des patients diabétiques.

Regroupant dans le monde 59 % du personnel de santé, les infirmiers et infirmières jouent un rôle primordial auprès des patients et constituent un relais de confiance bénéficiant d’une excellente image auprès des Français. 

90% des Français ont une bonne image des infirmiers1

 Deux études distinctes menées en 2015 par Sanofi1 et la Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH)2 ont permis d’en savoir plus sur l'image de l'infirmière auprès du grand public. Les patients atteints d'une maladie chronique sont ceux qui ont l’opinion la plus positive envers les infirmiers. Les infirmiers bénéficient de la confiance des patients, puisque 85% des patients déclarent toujours suivre les conseils de leur infirmier. Toujours selon les résultats de ces enquêtes, les Français trouvent aussi que les infirmiers et infirmières sont :

  • Compétents (93 %)
  • Courageux (92 %)
  • Sympathiques (89 %)
  • Particulièrement “investis” et bienveillants (88 %)3 

A l'écoute de leurs patients selon 84 % des Français, les infirmiers et infirmières sont des professionnels de santé mettant la qualité de vie et le bien-être de leurs patients au coeur de leurs actions.

Des infirmier(e)s spécialisé(e)s en diabétologie

Spécialisés en diabétologie, plus d'une centaine d'infirmiers et infirmières conseil ORKYN’ accompagnent chaque jour des milliers de patients diabétiques pour l'initiation et le suivi d'un traitement par insulinothérapie par pompe. Dans le cas d'une mise sous pompe à insuline en ambulatoire, le patient jouit d'une plus grande autonomie, en lui évitant une hospitalisation de 3 à 5 jours, ceci grâce à l'intervention des infirmier(e)s ORKYN' à leur domicile pour les aider à prendre en main leur pompe à insuline et mieux vivre avec leur diabète. Garants de la formation des patients à leur domicile, le rôle de l'infirmière ORKYN'  est notamment d'expliquer les traitements aux patients et de les aider à prendre en main les dispositifs médicaux qui leur ont été prescrits. 

Qu’est-ce que l’éducation thérapeutique ?

L’éducation thérapeutique est avant tout un droit. Selon l'article 84 du 21 juillet 2009 : «L'éducation thérapeutique s'inscrit dans le parcours de soins du patient. Elle a pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie.»  

L’éducation thérapeutique regroupe toutes les informations que le patient pourra obtenir sur son diabète et sur sa prise en charge thérapeutique. Elle lui est fournie en premier lieu par son médecin de ville ou hospitalier, qui est dans la plupart des cas le premier interlocuteur du patient suite à l’annonce du diagnostic. D’autres relais et sources d’informations participeront à l’éducation thérapeutique du patient : les diétécicien.ne.s, les associations de patients, les spécialistes hospitaliers et les infirmier.e.s, pour n’en citer que quelques uns.

Le rôle de l'infirmier.e.s conseil ORKYN' s'insère dans ce contexte en proposant aux patients un rôle de support et de formation aux dispositifs. Amenés à répondre aux interrogations des patients, les infirmiers et infirmières expertes en diabétologie participent à la consolidation des enseignements concernant le diabète et son traitement. 

Un diabète mal encadré peut provoquer des complications graves, ce qui rend l’éducation thérapeutique indispensable à l’autonomie des personnes diabétiques. 

Un accompagnement expert, pour plus d'autonomie

L’avancée des connaissances concernant le diabète et l’amélioration des technologies thérapeutiques pour le prendre en charge permet aux personnes diabétiques en France de bénéficier d’une meilleure qualité de vie qu’il y a une dizaine d’années. Il n’en reste pas moins que cette affection chronique est responsable de nombreux cas de dépression et peut conduire à un mauvais respect des consignes.

L'insulinothérapie par pompe et son initiation en ambulatoire par des infirmières et des infirmiers experts participent à une meilleure observance des patients et améliorent ainsi leur qualité de vie et leur autonomie pour mieux vivre avec leur diabète au quotidien.

Le diabète en quelques chiffres

Un Français sur dix est atteint de diabète, et on estime qu'en France 40% des diabétiques ne sont pas diagnostiqués. Ces chiffres sont amenés à augmenter rapidement dans les prochaines années : le Centre Européen d'étude du Diabète (CEED) prévoit d'ici 2045 une augmentation de 15% des cas de diabète en Europe et de 51% dans le monde, en faisant un réel enjeu sanitaire et social.

Les personnes diabétiques devront savoir réguler leur diabète tout au long de leur vie, en modulant leurs prises d’insuline ou de glucides de façon contrôlée et dépendante des évènements de leurs journées - notamment les repas, le sport ou le stress. Quel que soit le mode d’injection d’insuline (stylo ou pompe), il est important que le patient comprenne de façon fine à la fois leur diabète et son traitement afin de pouvoir anticiper une hypoglycémie ou éviter une hyperglycémie en ajustant leurs bolus d’injection. 

Cette bonne maîtrise de la glycémie est la clé de voûte sur laquelle repose le maintien des constantes métaboliques de la personne diabétique, garantissant la continuité d’un bon état de santé général sans survenue de complications liées au diabète.

Sources

  1. Enquête menée de janvier à février 2015 auprès d'un échantillon de 1 500 personnes ayant été en contact avec un infirmier durant les six derniers mois.
  2. Enquête menée en ligne les 23 et 24 avril 2015 par Odoxa pour la MNH auprès d'un échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
  3. Article Infirmier.com du 12 mai 2015 : 90 % des Français ont une bonne image des infirmiers.